Écrits

J’habite à la montagne et j’aime ça !

Tao, mon malinois dans la montagne.
Tao, mon malinois dans la montagne.

J’habite à la montagne et j’aime ça.

J’aime l’odeur de l’air frais qui me caresse la peau.

J’aime le soleil qui tape fort, sous lequel je peux me mettre en manches courtes malgré les basses températures.

Je me sens dans mon élément quand je suis dans une forêt.

L’odeur des arbres.

La lumière qui se dessine et sillonne les obstacles naturels comme un jeu.

Les points d’eau, jamais très loin, qui prennent la forme de lacs ou de rivières.

Mon malinois aime beaucoup la montagne aussi, et c’est un plaisir de le voir gambader dans tous les sens en symbiose avec la nature.

J’aime les dénivelés et virages incessants que je dois arpenter lorsque je prends la voiture.

La présence de cette immensité rassurante qui m’entoure, sans même ressentir forcément le besoin de m’y aventurer.

Les couleurs des saisons

J’aime les couleurs des saisons accentuées dans ce type d’environnement.

Le manteau blanc de la neige l’hiver.

Les variantes de jaune, orange, marron et rouge de l’automne.

Les fleurs multicolores et le vert retentissant de mille feux aussi bien sur les arbres que sur le sol au printemps.

L’herbe qui se transforme en paille l’été.

Ici, faire du sport, me balader, lire, écrire, penser, échanger, manger, dormir, jouer et écouter de la musique, est mon art de vivre.

Le pouvoir du moment présent

Profiter des instants de beauté et les trouver encore plus beaux grâce au fait qu’ils soient précédés de moments de souffrance.

Des souffrances qui soulèvent la plupart du temps des questions existentielles.

Comment vivre ?

À quoi je sers ?

Comment puis-je me rendre utile ?

Pourquoi suis-je obsédé à vouloir me rendre utile ?

Dois-je me rendre utile ?

Quel sens donner à tout ça ?

Qui suis-je ?

Où vais-je ?

Que dois-je faire ?

Ne pas faire ?

La liste est longue…

Puis viens les moments de pause, où le flux de questions se retrouve remplacé par le simple fait d’écouter les oiseaux chanter et l’eau couler.

Des moments de pause où il m’est possible de croiser un sourire, un joli regard, où je peux me contenter de la simplicité à observer la vie autour de moi et mon malinois gambader dans la forêt.

Ces moments sont si beaux.

Je vis cette beauté, elle me traverse et apaise les douleurs précédemment ressenties.

Ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera pas forcément demain…

Et ainsi va ma vie.

Comme une thèse et une antithèse.

La synthèse est de constater que tout et son contraire sont là pour se compléter, être vécus et expérimentés.

Il y a tant de manière de décrire ma vie, en voici une.

Celle d’aujourd’hui…

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