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Haine : En voulez-vous à quelqu’un en ce moment ?

Haine : En voulez-vous à quelqu'un en ce moment ?
Haine : En voulez-vous à quelqu’un en ce moment ?

Haine : En voulez-vous à quelqu’un en ce moment ?

Un poil persécuteur, voilà ce qu’en disait Épictète à l’époque :

« Ce ne sont pas les choses qui troublent les hommes, ce sont les opinions qu’ils en ont et leurs préjugés qui les tourmentent. La mort en soi n’est point un mal : […] Ce n’est que l’opinion qu’on a de la mort, qui la rend si affreuse. Quand nous sommes dans le trouble, ou que nous tombons dans quelque embarras, il ne faut point en accuser les autres, il ne faut nous en prendre qu’à nous-mêmes et à nos préjugés. Il n’appartient qu’à un homme peu instruit et peu éclairé, de rejeter sur les autres la cause de ses propres malheurs ; c’est commencer d’avoir quelque teinture de la sagesse, de n’accuser que soi-même de ses disgrâces ; mais c’est être sage de ne se plaindre ni de soi-même ni des autres. »

Autrement dit, il est sage de n’accuser que soi-même de ses malheurs.

De manière plus bienveillante, que peut-on comprendre ?

Il importe de se concentrer sur les éléments qui dépendent exclusivement de nous.

Lorsque nous cherchons à nous atteler à des choses qui ne nous concernent pas directement, le combat devient épuisant et souvent contre-productif.

L’idée ici n’est pas vraiment de chercher qui a tort ou raison.

Non, l’idée est plutôt de se demander quelle est la manière la plus saine de percevoir la situation.

Comment ne pas entretenir une haine constante contre l’autre ?

Cette haine nous aveugle des choses que l’on pourrait améliorer en nous-même.

Cette haine, entretenue, peut être dangereuse et nous faire rentrer dans un mécanisme de défense.

Nous nous faisons victimes de chaque situation difficile qui se présente et restons bloqués dans un schéma répétitif.

Nous traitons les situations avec méfiance et nous nous fermons aux autres.

Ne cherchons donc pas à justifier que si la situation est telle, c’est parce que l’autre est en tort.

Prenons plutôt chacun notre part de responsabilité et améliorons-nous sur ce que nous pouvons améliorer.

Faisons en sorte de vivre les prochaines situations difficiles plus sainement.

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