Écrits
À toi, Relation.
À toi, Relation, je dois te faire une confidence. Je ne peux me définir sans toi. Tu es pour moi le reflet de la Beauté et de l’Amour lorsque tu es intensément personnelle et subjective. J’aime voir en toi la considération inconditionnelle des personnes qui te constituent quels que soient leur situation, leurs comportements et leurs sentiments. Sincère et profonde tu es, lorsque tes protagonistes ne se dissimulent pas derrière une façade, mais s’autorisent à afficher les sentiments qu’ils éprouvent. J’aime m’abandonner à toi afin de comprendre une personne. Laisser filer en cette même personne quelque chose de la compréhension empathique que je souhaite lui offrir. Et à l’inverse, ne…
Quand le bien et le mal ne font qu’un…
Quand le bien et le mal ne font qu’un… On dit que l’humain est capable du meilleur comme du pire. Nous en faisons le constat au quotidien. Nous sommes capables des pires atrocités, comme nous sommes capables de pures merveilles. Dès lors, nous aimons classer nos actes en ce qui est bien et ce qui est mal. Nous établissons la norme à partir d’une morale que nous tentons tant bien que mal à rendre objective. Force est de constater que nous retrouvons toujours cette norme d’un côté et ceux qui la contredisent, de l’autre. Ainsi, nous rentrons dans un système de dualités bien huilé où tout et son contraire cherchent…
Je pense donc je suis
Je pense donc je suis… Certains diront que trop penser peut être destructeur : c’est vrai. Me concernant, je pense souvent. Et il est clair que mes pensées sont en partie la source de mes malheurs. Pour autant, je ne m’imagine pas m’arrêter de penser. Pour moi, cela consisterait à rentrer dans ce qui pourrait ressembler à du déni. Un déni… …de ce qui est là, en nous, à notre portée. …du pouvoir que nous avons et qui peut être difficilement contrôlé. Un déni d’apprentissage de ce que nous sommes et ce que nous pouvons être. Faut-il arrêter ses pensées par peur de ce que l’on pourrait encore y trouver ? Je…
Chercher à devenir
Chercher à devenir, est-ce s’éloigner de ce qui est déjà là ? À la recherche du bonheur, d’un mieux-être, nous nous sommes engagés dans une course effrénée. Dans cette course, un tri permanent doit être fait pour dissocier le bien du mal, et chercher à ne garder que la première option… Nous chassons les aspects négatifs de nos comportements et personnalités en quête d’un idéal jusqu’alors jamais atteint. À la clé, le bonheur soi-disant, cet épanouissement permanent si désiré… Alors, nous n’hésitons pas à parfaire notre apparence, de sorte à la rendre des plus gratifiantes. Mais, en conférant ne serait-ce qu’une minute d’honnêteté à nous-même, tâchons de répondre à cette question :…
Maître-chien sinon l’inverse…
Je me balade dans la rue et croise le regard d’un chien sur mon trajet. Dans son regard, les gens qui passent et se précipitent. Ces gens occupés, dotés de cette allure commune manifestant l’inquiétude de ne pas réussir à tout faire dans la journée Je ressens et pense comprendre l’incompréhension qui habite le regard de ce chien. Je l’observe, il m’observe… Il y a comme une connexion qui s’établit. Une connexion à une fréquence différente de ce monde qui ne se lasse aucunement d’aller vite. Trop vite. À l’arrêt, un sentiment de légèreté s’empare de moi. J’entends alors le message de ce chien qui me dit : « Ah ! Que fais-tu…
De quoi avons-nous peur ?
Commençons par parler de la transmission de la peur. Cette contagion émotionnelle bien présente… La peur est la meilleure émotion sur laquelle l’on peut s’appuyer pour amener un groupe à aller dans le même sens. D’ailleurs, il semblerait que notre gouvernement l’ait bien compris et qu’il sait en jouer. De nombreux films de science-fiction mettent en scène la peur comme levier de contrôle d’une population. Je pense notamment à la saga « Hunger Games » qui confronte la peur et l’espoir d’une population afin d’en garder le contrôle. Se pourrait-il que, dans certains cas, la réalité dépasse la science-fiction ? C’est une autre question. À présent, parlons d’imagination. Bon nombre de nos peurs…
Histoire d’un fou constructiviste
Histoire d’un fou constructiviste… Des années durant et encore aujourd’hui, nous tâchons de répondre à la question de la Vie. Dans quel but sommes-nous ici ? Comment sommes-nous arrivés au monde ? Qui est Dieu ? Ou… Existe-t-il un dieu à l’origine de tout ça ? Ou bien… Sommes-nous Dieu ? Et si tout n’était finalement qu’une question d’histoires auxquelles nous décidons de croire ou de ne pas croire ? En tout cas, moi j’y crois. En plus de ça, je crois que nous sommes tous les créateurs de ces histoires. Oui, je crois que nous sommes dotés d’une puissance créatrice. En fait non ! Je crois que nous sommes une puissance créatrice. Nous avons créé tant…
Penser l’entreprise autrement
L’investissement et la volonté de s’améliorer sont deux éléments omniprésents dans chaque entreprise. J’ai donc envie de partager aujourd’hui une idée, certes discutable, peut-être naïve, mais loin d’être irréaliste, selon moi. Cette idée n’est qu’une ébauche invitant chacun à compléter, contester et proposer. En bref, cette idée est une invitation à penser autrement. Et si nous nous concentrions davantage sur l’humain ? Ah l’humain… Ressource utile à toute activité, élément principal d’une organisation, d’une entreprise, d’une société. Et pourtant ! Pourtant, certaines entreprises ont tendance à se concentrer davantage sur ce que l’humain peut fournir au détriment de ce qu’il est. Et si nous essayons de voir la chose dans l’autre sens ?…
Haine : En voulez-vous à quelqu’un en ce moment ?
Haine : En voulez-vous à quelqu’un en ce moment ? Un poil persécuteur, voilà ce qu’en disait Épictète à l’époque : « Ce ne sont pas les choses qui troublent les hommes, ce sont les opinions qu’ils en ont et leurs préjugés qui les tourmentent. La mort en soi n’est point un mal : […] Ce n’est que l’opinion qu’on a de la mort, qui la rend si affreuse. Quand nous sommes dans le trouble, ou que nous tombons dans quelque embarras, il ne faut point en accuser les autres, il ne faut nous en prendre qu’à nous-mêmes et à nos préjugés. Il n’appartient qu’à un homme peu instruit et peu éclairé, de rejeter sur…
De la farine au ciment d’une maison
De la farine au ciment d’une maison. Durant une conversation avec mon boulanger, celui-ci me partageait l’amertume qui lui restait de son divorce. Je le sentais très affecté et il transpirait une colère qui cachait probablement un profond mal-être. Revenons quelque temps en arrière. Notre vaillant boulanger essuyait la farine de ses mains pour les recouvrir de poussière de ciment : il construisait une maison pour lui et sa femme. Il enchaînait ses journées ainsi : de 4h à 18h à la boulangerie et de 20h à minuit sur le chantier. Le fruit de son dur labeur finit par payer et il put profiter avec sa femme de sa belle réalisation. Cependant,…
Ecoute et non-jugement de nos paroles
J’ai pris conscience d’une chose qui a totalement changé ma manière de considérer nos paroles lors d’un échange. En écoutant une personne s’exprimer, j’avais tendance à considérer les paroles de celle-ci comme acquises et mûrement réfléchies. Puis, j’ai émis l’hypothèse que chaque intervention spontanée peut possiblement être constituée de paroles toutes jeunes qui n’ont pas encore été assimilées, validées et conscientisées par son propriétaire. Grâce à cette hypothèse, j’ai pu reconsidérer l’idée que nous pouvons nous faire de l’écoute et du non-jugement. Nous faisons tous l’expérience, l’effort d’argumenter nos propos sans pour autant en avoir pris pleinement conscience nous-même. Une fois exprimés, ces paroles peuvent être entendues par l’interlocuteur, mais…
Aux explorateurs de tunnels
Aux explorateurs de tunnels... Ici, il fait froid, sombre et j’ai peur. Je marche sans vraiment savoir où je vais. Ici, je m’interroge au quotidien et fait suivre une question par une autre. Le manque de réponses à chacune de ces questions se manifeste par une douleur oppressante et qui épuise. Tout comme moi, tu connais cet endroit. Seulement, tu le vois peut-être d’une autre manière. Voyons cet endroit comme un tunnel. Un tunnel si long que l’on se demande s’il existe vraiment une lumière au bout. Tu as certainement déjà percé ce mystère. À force d’avancer, tu as effectivement atteint la fin de ce tunnel. Les questions que tu…
J’habite à la montagne et j’aime ça !
J’habite à la montagne et j’aime ça. J’aime l’odeur de l’air frais qui me caresse la peau. J’aime le soleil qui tape fort, sous lequel je peux me mettre en manches courtes malgré les basses températures. Je me sens dans mon élément quand je suis dans une forêt. L’odeur des arbres. La lumière qui se dessine et sillonne les obstacles naturels comme un jeu. Les points d’eau, jamais très loin, qui prennent la forme de lacs ou de rivières. Mon malinois aime beaucoup ça aussi, et c’est un plaisir de le voir gambader dans tous les sens en symbiose avec la nature. J’aime les dénivelés et virages incessants que je…