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    Encanto (Disney) – Sous les apparences, un poids lourd à porter sur ses épaules

    Retour sur les paroles « Sous les apparences » d’Encanto, film d’animation Disney. Comme d’habitude, Disney me surprend en dépeignant avec grande qualité les attitudes humaines, psychologiques et sociologiques de notre société. Cet fois-ci c’est dans son film d’animation « Encanto » – qui je vous rappelle nous interdit de parler de Bruno (alors je n’en parlerais pas) – que Disney met en avant le paraître, les apparences que nous nous forçons d’entretenir afin de se sentir exister auprès des autres. L’entretien de ses apparences met en avant le poids lourd que nous nous infligeons à porter sur nos épaules, en tant qu’humain. Voyons tout ça de plus près… Je n'ai pas peur, je…

  • Alerte rouge
    Disney

    Alerte rouge

    Sur l’ensemble, et comme c’est souvent le cas, j’ai passé un agréable moment devant le nouveau Disney « Alerte rouge ». Nous retrouvons donc des personnages attachants, drôles et déjantés. Le tout ancré dans un joli décor visuel et musical, mettant à l’honneur la Chine et sa culture. Disney a une nouvelle fois réussi à titiller mon empathie à travers des scènes touchantes, qui reprend de manière assez réaliste toute la complexité de l’humain dans son rapport à lui-même et à l’autre. Les émotions sont, elles aussi, mises sur le devant de la scène. Nous retrouvons alors une complémentarité au dessin animé « Vice Versa » que j’ai tout simplement adoré. Je trouve que…

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    L’école du conformisme

    L’école du conformisme… « Je me suis dit qu’on allait apprendre aux mômes, dès le plus jeune âge, à être à côté de leur vie. On va les conditionner à être uniquement dans les pensées, dans le mental, quoi. On va les enfermer dans leur mental, ne s’adresser qu’au mental, ne stimuler que leur mental, et les empêcher d’utiliser autre chose que le mental. On va leur enseigner des milliards de choses au niveau mental, et on va rien leur apprendre aux autres niveaux. C’est quoi, les autres niveaux ? Eh bien, Sandro dit que c’est apprendre à être bien dans sa peau, à l’écoute de son corps, apprendre à se connaître,…

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    Censure des seins : une absurdité ?

    « Alors que les femmes avaient l’habitude de vivre seins nus. – Tu dois cacher tes seins, avait-il dit. Il avait justifié cette recommandation en citant un certain Sandro, sans doute un sage : « L’objet repousse son désir. » Il lui avait appris à n’en dévoiler que la naissance afin de susciter ce fameux désir. À quoi ça sert ? avait-elle demandé. Si tu attires sur toi le regard des hommes, alors toutes les femmes t’envieront et voudront te ressembler. Mais elles sont toutes différentes ! Ça apporte quoi qu’elles cherchent à me ressembler ? – Cela prouve ta valeur aux yeux de tous. Elle avait obéi sans trop saisir l’objectif, et avait vite surpris des…

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    La naissance d’une société individualiste

    La naissance d’une société individualiste… « Les Indiens ont le sentiment d’appartenir à l’univers qui les entoure, d’en être juste un élément parmi d’autres. Et, pour eux, tous les éléments de cet univers sont reliés en permanence. Chaque Indien ressent ainsi profondément ses liens avec les autres hommes, la nature, la Terre, le cosmos… Ils sont indissociables de ce Tout. C’est le philosophe Marc Aurèle qui se rapproche le plus de leur vision du monde, même si, bien sûr, il ne les a pas connus. Il disait : « Toutes choses s’enchaînent entre elles et leur connexion est sacrée et aucune, peut-on dire, n’est étrangère aux autres, car toutes ont été ordonnées ensemble…

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    Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin

    Ensemble c’est tout… Dans le grand nord canadien, un Américain accompagne un membre d’une tribu vivant dans la nature. Ils partent chasser et la réussite est au rendez-vous : un caribou est tué. L’Américain dit au chasseur : « Je sais ce que tu vas faire : tu vas dépecer la bête, tu vas saler la viande, la faire sécher et tu en auras un stock pour toi, ta femme et tes enfants durant des semaines. » Le chasseur l’écoute, le regarde et lui dit : « Merci pour tes conseils. Je préfère stocker cette viande dans le ventre des membres de ma tribu. » Voilà une manière de favoriser la qualité des relations entre les êtres humains,…

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    Chercher à l’extérieur ce que je n’arrive pas à me donner moi-même

    Le piège est de rechercher à l’extérieur ce que je n’arrive pas à me donner moi-même, car je vais, de ce fait, créer un lien de dépendance avec les autres et leur donner le pouvoir sur ma vie : ce sont eux qui vont décider si je suis quelqu’un de bien, de valeureux. Il est indispensable de reprendre sa propre télécommande en main plutôt que de la laisser aux autres qui décideront pour nous ce qui est bien ou pas. Ils ne sont pas plus aptes que moi à donner de la valeur aux personnes. Il y a tout un travail à faire pour muscler son estime de soi, en apprenant…

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    À toi, Relation.

    À toi, Relation, je dois te faire une confidence. Je ne peux me définir sans toi. Tu es pour moi le reflet de la Beauté et de l’Amour lorsque tu es intensément personnelle et subjective. J’aime voir en toi la considération inconditionnelle des personnes qui te constituent quels que soient leur situation, leurs comportements et leurs sentiments. Sincère et profonde tu es, lorsque tes protagonistes ne se dissimulent pas derrière une façade, mais s’autorisent à afficher les sentiments qu’ils éprouvent. J’aime m’abandonner à toi afin de comprendre une personne. Laisser filer en cette même personne quelque chose de la compréhension empathique que je souhaite lui offrir. Et à l’inverse, ne…

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    Le courage d’être soi et différent

    « Être différent n’est ni une bonne, ni une mauvaise chose. Cela signifie simplement que vous êtes suffisamment courageux pour être vous-même » – Albert Camus Avoir l’audace d’être soi, d’incarner son identité profonde dans un monde où les standards sont encore des étendards… … Où l’affirmation de la singularité, si elle est officiellement encouragée, n’en est pas moins perpétuellement controversée. Comme si en allant chercher ce qu’il y a de plus vrai en nous-mêmes, on se rendait coupable, coupable de déranger ou d’agacer, coupable d’être trop, ou pas assez. D’être trop militant, ou pas assez. D’être trop tolérant, ou pas assez. D’être trop pieux ou à l’inverse trop provocant… Ou pas…

  • Écrits

    Quand le bien et le mal ne font qu’un…

    Quand le bien et le mal ne font qu’un… On dit que l’humain est capable du meilleur comme du pire. Nous en faisons le constat au quotidien. Nous sommes capables des pires atrocités, comme nous sommes capables de pures merveilles. Dès lors, nous aimons classer nos actes en ce qui est bien et ce qui est mal. Nous établissons la norme à partir d’une morale que nous tentons tant bien que mal à rendre objective. Force est de constater que nous retrouvons toujours cette norme d’un côté et ceux qui la contredisent, de l’autre. Ainsi, nous rentrons dans un système de dualités bien huilé où tout et son contraire cherchent…

  • Écrits

    Je pense donc je suis

    Je pense donc je suis… Certains diront que trop penser peut être destructeur : c’est vrai. Me concernant, je pense souvent. Et il est clair que mes pensées sont en partie la source de mes malheurs. Pour autant, je ne m’imagine pas m’arrêter de penser. Pour moi, cela consisterait à rentrer dans ce qui pourrait ressembler à du déni. Un déni… …de ce qui est là, en nous, à notre portée. …du pouvoir que nous avons et qui peut être difficilement contrôlé. Un déni d’apprentissage de ce que nous sommes et ce que nous pouvons être. Faut-il arrêter ses pensées par peur de ce que l’on pourrait encore y trouver ? Je…

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    Un message de Pierre Rabhi

    Pierre Rabhi nous a quittés ce samedi 4 décembre 2021. Pierre Rabhi portait, selon moi, un message fort qui allait bien au-delà du domaine de l’agroécologie. Domaine pour lequel il s’est tant dévoué. J’aimerais lui rendre hommage en partageant un des messages qu’il souhaitait nous faire passer : « Avec l’ère de la technoscience, de l’industrie lourde, de la productivité et de la marchandisation sans limite de tout ce qui peut avoir une valeur, on ne voit plus dans la terre, les végétaux, les animaux, qu’une source de profit financier. L’agriculture n’a pas échappé à l’idéologie du productivisme qui caractérise l’obsession de la croissance et qui n’est rien d’autre que l’avidité humaine…

  • Écrits

    Chercher à devenir

    Chercher à devenir, est-ce s’éloigner de ce qui est déjà là ? À la recherche du bonheur, d’un mieux-être, nous nous sommes engagés dans une course effrénée. Dans cette course, un tri permanent doit être fait pour dissocier le bien du mal, et chercher à ne garder que la première option… Nous chassons les aspects négatifs de nos comportements et personnalités en quête d’un idéal jusqu’alors jamais atteint. À la clé, le bonheur soi-disant, cet épanouissement permanent si désiré… Alors, nous n’hésitons pas à parfaire notre apparence, de sorte à la rendre des plus gratifiantes. Mais, en conférant ne serait-ce qu’une minute d’honnêteté à nous-même, tâchons de répondre à cette question :…

  • Écrits

    Maître-chien sinon l’inverse…

    Je me balade dans la rue et croise le regard d’un chien sur mon trajet. Dans son regard, les gens qui passent et se précipitent. Ces gens occupés, dotés de cette allure commune manifestant l’inquiétude de ne pas réussir à tout faire dans la journée Je ressens et pense comprendre l’incompréhension qui habite le regard de ce chien. Je l’observe, il m’observe… Il y a comme une connexion qui s’établit. Une connexion à une fréquence différente de ce monde qui ne se lasse aucunement d’aller vite. Trop vite. À l’arrêt, un sentiment de légèreté s’empare de moi. J’entends alors le message de ce chien qui me dit : « Ah ! Que fais-tu…

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    L’odeur de l’essence

    L’odeur de l’essence… Regarde, la nostalgie leur faire miroiter la grandeur d’une France passée qu’ils ont fantasmée.Regarde, l’incompréhension saisir ceux qui voient leur foi dénigrée sans qu’ils aient rien demandé.Regarde, la peur les persuader que des étrangers vont venir dans leurs salons pour les remplacer.Regarde, le désespoir leur faire prendre des risques pour survivre là où on les a tous entassés. Écoute, la paranoïa leur faire croire qu’on peut plus sortir dans la rue sans être en danger.Écoute, la panique les pousser à crier que la terre meurt et que personne en a rien à branler.Écoute, la méfiance les exciter, dire qu’on ne peut plus rien manger, qu’on n’a même…

  • Résumés

    Le paradoxe du choix

    Le paradoxe du choix… Le dogme officiel de toutes les sociétés occidentales dit ceci : Pour maximiser le bien-être des citoyens il faut maximiser leur liberté individuelle, parce que la liberté est intrinsèquement bonne, de valeur, et essentielle à l’être humain. Car si les gens ont la liberté, alors chacun peut agir indépendamment, faire des choses qui maximiseront notre bien-être, et personne ne décide à notre place. Maximiser la liberté, c’est maximiser le choix. Plus les gens ont de choix, plus ils sont libres, et plus ils sont libres, plus ils ont de bien-être. Ceci est tellement intégré dans la pensée que personne ne penserait à le remettre en cause. C’est…

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    L’homme qui voulait rendre les gens heureux

    L’homme qui voulait rendre les gens heureux… Il était une fois un homme nommé Yacoub. Il vivait pauvre, mais sans souci, heureux de rien, libre comme un saltimbanque, et rêvant sans cesse plus haut que son front. En vérité, il était amoureux du monde. Or, le monde alentour lui parais­sait morne, brutal, sec de cœur, sombre d’âme. Il en souffrait. « Comment, se disait-il, faire en sorte qu’il soit meilleur ? Comment amener à la bonté ces tristes vivants qui vont et viennent sans un regard pour leurs semblables ? » Il ruminait ces questions par les rues de Prague, sa ville, errant et saluant les gens qui ne lui répondaient pas. Or, un…

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    L’humain et sa peau infectée

    L’humain et sa peau infectée… Ce passage écrit par Don Miguel Ruiz a fait écho en moi. Je trouve que le parallèle pouvant être fait avec la période que notre société traverse actuellement est assez remarquable. « Imaginez que l’esprit humain soit pareil à votre peau. Si vous la touchiez, la sensation serait très agréable. Votre peau est faite pour recevoir des perceptions et la sensation procurée par le toucher est merveilleuse. Imaginez maintenant que vous soyez blessé et que votre peau soit entaillée et infectée. Si vous la touchiez là où elle serait infectée, vous auriez mal ; vous essayerez donc de la couvrir et de la protéger. Vous n’auriez aucun…

  • Écrits

    De quoi avons-nous peur ?

    Commençons par parler de la transmission de la peur. Cette contagion émotionnelle bien présente… La peur est la meilleure émotion sur laquelle l’on peut s’appuyer pour amener un groupe à aller dans le même sens. D’ailleurs, il semblerait que notre gouvernement l’ait bien compris et qu’il sait en jouer. De nombreux films de science-fiction mettent en scène la peur comme levier de contrôle d’une population. Je pense notamment à la saga « Hunger Games » qui confronte la peur et l’espoir d’une population afin d’en garder le contrôle. Se pourrait-il que, dans certains cas, la réalité dépasse la science-fiction ? C’est une autre question. À présent, parlons d’imagination. Bon nombre de nos peurs…

  • Écrits

    Histoire d’un fou constructiviste

    Histoire d’un fou constructiviste… Des années durant et encore aujourd’hui, nous tâchons de répondre à la question de la Vie. Dans quel but sommes-nous ici ? Comment sommes-nous arrivés au monde ? Qui est Dieu ? Ou… Existe-t-il un dieu à l’origine de tout ça ? Ou bien… Sommes-nous Dieu ? Et si tout n’était finalement qu’une question d’histoires auxquelles nous décidons de croire ou de ne pas croire ? En tout cas, moi j’y crois. En plus de ça, je crois que nous sommes tous les créateurs de ces histoires. Oui, je crois que nous sommes dotés d’une puissance créatrice. En fait non ! Je crois que nous sommes une puissance créatrice. Nous avons créé tant…

  • Résumés

    Confiance en soi et paradoxe du courage

    La confiance en soi est indispensable à notre épanouissement, et à notre réussite. Pour une majorité d’entre nous, la confiance en soi est la capacité à passer à l’action, à faire quelque chose sans avoir de peur, sans avoir de stress : « Je n’ai pas osé parce que j’avais peur. » « Je n’ai pas osé parce que j’étais stressé. » Nous utilisons la peur et le stress comme prétexte pour ne pas oser : « Je passerai à l’action et oserai le jour où j’aurai confiance en moi, et ce jour-là, sera le jour où je n’aurai plus aucune peur. » La première fois que nous faisons quelque chose d’important pour nous, nous avons tendance à…

  • Inspirations

    Quand on se plante, on pousse !

    Quand on se plante on pousse… Une belle histoire accompagnée de ses métaphores peut pousser à de profondes réflexions. Trouver sa place dans ce monde : voilà un objectif pas toujours aisé à atteindre. Comprendre que nous avons rarement la main sur les situations extérieures et sur ce qui nous arrive. Comprendre en revanche que nous avons la main sur notre manière de penser et sur notre façon de percevoir le monde. Découvrir que nous pouvons commencer un travail intense sur nous-même et faire preuve de résilience. Jusqu’au jour où ce travail porte ses fruits et nous permette d’identifier nos valeurs, être en accord avec celles-ci puis rayonner au point d’éblouir…

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    Le pêcheur et l’homme d’affaires

    Sur les ordres de son médecin, un homme d’affaires américain est parti en vacances au Mexique, dans un petit village au bord de la mer. Le premier matin, incapable de se rendormir après un coup de téléphone urgent de son bureau, il sort marcher jusqu’à la jetée pour se changer les idées. Un petit bateau avec un pêcheur à son bord est à quai et dans le bateau, il y a plusieurs gros thons jaunes. L’Américain complimente le Mexicain sur sa pêche. « Vous les avez pris en combien de temps? », demande l’Américain. « Pas très longtemps », répond le Mexicain dans un anglais impeccable. « Pourquoi est-ce que vous ne restez pas en…

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    Les deuils successifs de notre existence

    Les deuils successifs de notre existence peuvent être aussi les germes de notre croissance… Combien de deuils faut-il inscrire dans son corps pour accepter de grandir ? Combien de rejets et de refus faut-il essuyer pour oser se différencier ? Combien de séparations, de pertes ou d’abandons devons-nous traverser pour, enfin rencontrer le meilleur de soi ? Combien de solitudes de détresses ou de désespoirs devons-nous affronter pour exister en entier, au présent dans un face-à-face créateur avec l’autre ? Combien de renoncements, combien de lâcher-prise faut-il accepter pour acquérir plus d’autonomie et de liberté ? Oui la vie n’est qu’une succession de naissances. Pour accéder à tous nos possibles, nous aurons parfois à prendre…

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    Savourer

    Savourer… En psychologie nous nous sommes longtemps centrés sur la manière d’affronter les difficultés. Et nous avons longtemps négligé les côtés plus lumineux et joyeux de notre vie : car à côtés des sources de douleur, il y a aussi des sources de bonheur. Que nous oublions souvent… Si nous ne prenons pas le temps de savourer les instants agréables, que nous restera-t-il ? Toute notre vie ne sera plus qu’une succession de problèmes à régler et d’adversité à surmonter. Savourer ne signifie pas oublier les difficultés, il y a aura toujours des soucis dans votre vie, mais c’est simplement ne pas oublier aussi de tourner notre esprit vers ce qui va…